La coelioscopie est une technique de chirurgie apparue au début des années 1990 sous l’impulsion de chirurgiens lyonnais (Dr Mouret) qui consiste à réaliser l’intervention en utilisant un système d’optique et de pinces introduits dans l’abdomen que l’on gonfle d’air au travers de petites incisions de 5 à 10 mm. Les interventions réalisées sont rigoureusement identiques à celles réalisées par laparotomie (c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une ouverture traditionnelle de l’abdomen).

Les avantages de la coelioscopie sont

• Une moindre douleur postopératoire permettant de récupérer plus rapidement son autonomie physique et professionnelle.
• Un respect des muscles de la paroi de l’abdomen, donc moins d’éventrations postopératoires
• Moins de séquelles esthétiques

Les progrès de la chirurgie (notamment l’utilisation des techniques de cœlioscopie) et de l’anesthésie permettent de réaliser des interventions dans d’excellentes conditions de sécurité tout en gardant les patients hospitalisés le moins longtemps possible :

1. Hospitalisation ambulatoire c’est-à-dire une journée d’hospitalisation :

• cures de hernie inguinale par voie coelioscopique ou par voie ouverte,
• la plupart des interventions de cholécystectomie,
• les interventions proctologiques comme les hémorroidopexie (=Intervention de Longo) ou la chirurgie des kystes sacrococcygyens

2. Hospitalisation de 24 heures, avec une nuit d’hospitalisation

• Interventions sur le sein (par exemple : ablation d’une tumeur du sein avec technique du ganglion sentinelle)
• Cure de hernie ombilicale ou petite éventrations par voie coelioscopique ou ouverte

3. Hospitalisation de 48 à 72 heures

• Cure d’éventration moyenne à grosse
• Chirurgie du reflux gastrooesophagien
• Chirurgie de l’obésité : sleeve gastrectomie, bypass gastrique
• Chirurgie du colon « simple »

La durée d’arrêt de travail après une chirurgie viscérale est très variable et dépend de nombreux facteurs:

• la profession du patient (libéral, travailleur de force, employé, commercial, etc…)
• la nature de l’intervention et la voie d’abord (coelioscopie, laparotomie)

A titre d’exemple, la majorité des interventions réalisées par voie coelioscopique nécessitent un arrêt de travail de 8 à 15 jours.

Les interventions plus lourdes ou réalisées par laparotomie nécessitent rarement plus de 04 semaines d’arrêt.

• Si les cicatrices sont suturées par des agrafes et/ou du fil, un(e) infirmier(e) les enlève en général 10 jours après l’intervention, si les plaies sont suturées avec des points résorbables intradermiques (c’est-à-dire à l’intérieur de la peau) il n’y a pas de soins à prévoir : dans ce cas vous gardez les pansements étanches 08 à 10 jours (vous pouvez prendre des douches avec) puis vous laissez les cicatrices à l’air.
• Après la plupart des interventions, des injections d’anticoagulants (visant à diminuer le risque de phlébite) seront réalisées quotidiennement par un(e) infirmier(e) pendant 07 à 30 jours suivant votre situation.

La douleur postopératoire est une préoccupation constante des praticiens du cabinet et de la clinique.
Une instance au sein de la Clinique est dédiée à sa prise en charge (CLUD= Comité de LUtte contre la Douleur).
Les chirurgiens privilégieront à chaque fois que possible des techniques mini invasives (telle que la coelioscopie ) pour réaliser les interventions notamment abdominales et digestives et ce afin de limiter au maximum le traumatisme et donc les douleurs musculaires postopératoires.
Les chirurgiens et les anesthésistes mettent en place des protocoles associant divers antalgiques (=antidouleurs) (paracétamol, antiinflammatoires, etc….) afin de soulager au mieux les douleurs.

Dans la période de surveillance postopératoire, les infirmières utilisent une échelle visuelle analogique (EVA) numérotée de 0 (pas de douleur) à 9 (douleur maximale supportable) plusieurs fois par jour afin de déterminer votre ressenti la douleur.

Les chirurgiens du cabinet sont d’anciens chef de clinique qui ont signé avec l’assurance maladie une convention en secteur 2 dit à honoraires libres, c’est à dire qu’ils sont autorisés à fixer eux mêmes et librement avec tact et mesure le montant de leurs honoraires.

Ils ont également signé un avenant : le contrat d’accès aux soins dans lequel ils s’engagent à modérer leurs suppléments d’honoraires à 150% du tarif opposable.

La plupart des interventions sont réalisées en tarif opposable, c’est à dire sans supplément d’honoraires par les chirurgiens du cabinet. Toutefois, certaines interventions techniques ou qui justifient d’une formation complémentaire feront l’objet de suppléments d’honoraires, toujours modérés , c’est à dire n’excédant pas 150% du tarif remboursé par la sécurité sociale.
Un devis vous sera fourni lors de votre consultation chirurgicale.

Les consultations chirurgicales sont facturées de 28 à 65€ selon les cas.